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vendredi 1 avril 2016

Je crois en l'histoire

S'il y a une chose pour laquelle j'éprouve une forte conviction sur terre, c'est bel et bien l'histoire. Je crois en l'histoire, parce qu'elle trompe peu. Et en cela, il faut savoir lire le temps et anticiper les choses. Je n'en suis pas aussi doué, mais je m'exprime et ce que je dis n'engage que moi.

En Novembre 2010, je me retrouve en Tunisie, au pays d'Habib BOURGUIBA. Dans toutes les rues de Tunis, les lieux publics et autres coins show, l'effigie du président Zine el-Abidine Ben Ali à côté du drapeau tunisien flotte sous des formats variés et à tous les vents. La même scène avec un peu moins d'intensité est observée à Carthage où j'ai fait un saut.
J'étais prêt à mettre la main au feu que ce monsieur était populaire et aimé de son peuple, puisque les bouches interrogées le confirmaient souvent au détour d'un regard. Sauf dans une mosquée où un homme m'a confié de ne pas me fier aux apparences. Je l'ai classé dans le rang des frustrés. Il me souvient que dans une communication, j'ai dit mon admiration pour son travail pour l'éducation et les droits de la femme ( je ne sais pas si je peux le retirer, mais je crois que l'histoire démontre que je m'étais trompé).

Quelques semaines après mon départ, toutes les chaînes de télévisions mondiales parlaient de Sidi Bouzid, puis de l'ensemble de la Tunisie. J'étais loin de m'imaginer que le vent qui allait secouer les dictatures du monde arabe tirerait sa source "d'un personnage publiquement idolâtré" comme Ben Ali. La suite nous la connaissons.

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