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mercredi 20 août 2014

Rentrons au Caire je vous en pries !



J’ai pensé il y a quelques jours que le calvaire était fini pour les enfants de Gaza. Erreur car ce n’était qu’un rêve d’un gosse naïf que je me retrouve être au bout du compte. Finalement sur quoi porte la bataille du proche orient ? Je ne sais pas. D’ailleurs ça m’intéresse peu. Ce qui m’intrigue c’est l’acharnement avec lequel les acteurs agissent face à la souffrance de plus en plus grandissante des peuples qu’ils sont sensés défendre. Sans partie prise, je pense que le monde devrait avoir honte, moi y compris en tant que membre de la famille mondiale. Ni les institutions internationales, les Etats et nations, ni les religieux, ni les ONG, ni les individus (…) n’ont été en même de mettre un terme à la souffrance de l’humanité perpétrée par les individus, les groupes et les idéologies animés d’intolérance avérée. Mais pourquoi est-il si difficile de ramener définitivement les parties à la raison au moins pour le bien et la sécurité de leurs peuples respectifs ? J’ai honte.
En tant que membre de la famille mondiale comme chacun de vous qui me lisez à quelque niveau de responsabilité qu’il soit, je crois qu’il n’est plus possible de vivre avec indifférence, complaisance et complicité ce qui se passe à Gaza comme dans les autres points du monde notamment en Afrique où les femmes et les enfants, sans armes, payent injustement les prix d’un conflit pour lequel ils n’ont pas été consulté. Je suis à des milliers de kilomètres du proche orient que je connais peu ou pas. Vous par contre, vous savez quel est le problème, s’il vous plait arrêtons chacun en ce qui le concerne cette bêtise humaine qui risque de diviser les prochaines générations à jamais…
Juifs et arabes sont des frères, tous les hommes sur terre aussi. N’est-ce pas temps de marquer la ligne qui nous démarque de la jungle ? Au 21e siècle, il reste étonnant que nous, génération civilisée, génération de la mondialisation continuons à brandir nos muscles et à bomber nos torses comme solutions à nos différends. Hey que non ! A mon avis, le seul critère de la puissance de nos jours reste la capacité de réussir une bataille par la  voie des négociations, la force du verbe.
Stop aux roquettes !
Silence aux rafales !
Sécheresse au feu aérien !
Débout la famille mondiale !
Rentrons au Caire, je vous y attends.
Son of Africa, son of the world