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mardi 28 mai 2013

UA: 50 après, le temps d'une meilleure projection

1963 - 2013, voilà exactement 50 ans que celà dure. 50 bonnes années que s'expérimentent bon-mal grè la passion d'un vivre ensemble après une expérience douleureuse de l'esclavage, puis de la colonisation. 50 ans d'aventure autour d'un idéal matérialisé par la création de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) qui a muté en UA. ca se fête n'est pas? 
En tout cas, la jeunesse camerounaise n'a pas boudé ce plaisir historique, exprimant par la même occasion sa volonté voir sa soif face au rêve des Etats Unis d'Afrique. On les a écouté ce samedi 25 mai 2013 à Yaoundé à l'occasion d'une marche athletique qui a rassemblé des centaines des jeunes de la cité capitale du Cameroun Yaoundé, autour du ministre délégué Adoum Gargoum auprès du ministre des rélations extérieures chargé du monde islamique, ainsi nombreuses représentations diplomatiques africaines accréditées ici à Yaoundé. La marche est partie de l'IRIC (Institut des Relations Internationales du Cameroun) pour le Ministère des Rélations Extérieures.
Après cette célébrations, les regards sont desormais rivés vers l'horizon. Si l'on peut saluer cette prise de conscience de l'impératif de vivre ensemble malgré des balbutiements, il faut desormais reflechir sur quelle Afrique pour les prochaines générations et ca doit se faire avec nous les jeunes

mardi 14 mai 2013

Le sénat camerounais est opérationnel: une fierté expectative

14 mai 2013, 6 jours avant la fête nationale du Cameroun et au moment où celui-ci célèbre les cinquantenaire de sa réunification. 14 mai 2013, une date à retenir désormais car marquant un jour pas anodin dans l'histoire du Cameroun.En effet s'est ouverte ce jour à Yaoundé la première session de plein de droit de la chambre haute, complétant ainsi le pouvoir législatif du Cameroun. L'opérationalisation ce jour de cet organe institutionnel s'inscrit dans le processus de mise en œuvre progressive des institutions prévues par la constitution du 18 janvier 1996.

Il faut avouer que beaucoup de question se posent et continueront à se poser quant à l'avenue de cette nouvelle chambre. Etait-elle opportune? quelle est sa valeur ajoutée? Le casting des premiers acteurs est-il bien pensé? Seront-ils à la hauteur de leurs tâches?

Qu'importe. Comme nous l'avons dit, les questions se posent et se poseront. Mais du moins on peut se réjouir de la naissance de cet instrument qui d'une façon ou d'une autre aiderait et on espère à combler les insuffisances de l'Assemblée Nationale dans les domaines concurrencés de la normalisation et du contrôle de l'action gouvernementale; porter haut les préoccupations des collectivités territoriales décentralisées  et enfin jouer son rôle de garde-four tout en effaçant le flou jusqu'alors régnant en cas de nécessité de transition politique. Pour imiter les amis d'Afrique de l'Ouest "on n'a qu'à attendre juger le maçon au pied du mur".

L'avenue du sénat même s'il ne n'inspire pas toujours confiance demeure à mon avis un instrument de fierté nationale qui relève d'un engagement de haut niveau qui donne l'envi de demander davantage. En espérant à l'horizon, le CONSEIL CONSTITUTIONNEL et les Régions dans lesquelles nous espérons une participation et une prise en compte effective des jeunes et des femmes qui du point de vue des avoirs sont vulnérables et n'arriveront jamais s'il n y pas une volonté politique de haut niveau, comme celle qui a prédestiné à la mise en place effective du sénat et qui se manifestera par le développement des politiques incitatives comme des lois favorables à la représentativité. 

Il en va de la stabilité du Cameroun en terme de développement à long termes.