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samedi 28 février 2015

Encore un an!



Waou!!!!
Cette année encore je me suis livré à la même réflexion: celle de savoir si de son anniversaire l'on doit s'en réjouir ou en pleurer. S'il faille se réjouir, de quoi? Et si d'aventure il faut pleurer pourquoi? Autant de questions qui me taraudent l'esprit toutes ces dernières années à chaque fois que la cloche m'annonce un tour d'horizon. Une chose est sûre, un anniversaire c'est la grâce d'une année complète de vie qui n'est pas accordée à tout le monde. Chacun peut le vérifier en sa manière. C'est aussi malheureusement un an de moins dans votre compteur, mais faut-il s'en faire pour autant? Peut-être oui, peut-être non. Tout dépend finalement de l'angle d'appréciation.
En ce qui me concerne, je suis resté à chaque fois anxieux face à ce questionnement et souvent très triste si bien que j'ai voulu ne plus y penser. Impossible! C'est un jour spécial, le jour au courant duquel on naquit. Et comment l'oublier alors qu'en ce jour, un être cher faillit sacrifier sa propre vie pour nous en donner? Et comment l'ignorer quand des dizaines voire des centaines d'amis d'ici et là, par amour ou par opportunisme, par considération ou par effet de mode, du fond du cœur ou par réflexe vous donnent l'espoir de croire. Ils vous souhaitent des merveilles, vous expriment leur admiration, leur amitié, leur sympathie et même souvent leur dégoût à votre égard. Juifs et arabes, noirs et blancs etc... Quelque soit le postulat, il demeure que pour une raison ou une autre, ils ont pensé à vous. Pas suffisant pour se sentir honoré? Moi si. Ce matin, alors que je me suis réveillé avec une quarantaine de messages qui continuent à pleuvoir, je me suis senti comme tel, mais aussi et surtout obligé. Obligé par mon devoir vis à vis de moi-même et de mon entourage.
A ces messages, je répondis à un grand ami blogueur: « ça me va droit au cœur, même si ça fait un an de combat en moins ». En vérité je voulais dire « un an gaspillé sans véritable impact à mon avis ». Il me trouva certainement dur avec moi-même et me rassura. Il me dit: « ...quand on bosse comme tu le fais, on ne se plaint pas du temps qui passe, et du poids de l'âge, parce que chaque poids qu'on porte, c'est le dernier combat gagné. Peu importe demain, si ce n'est pas la joie d'affronter de nouveaux défis pour améliorer le vécu des hommes ». Je le trouvai très profond et très philosophique. Je souris sans être satisfait, loin de me rassurer de ce qu'il appela « succès engrangés au fil des ans », je trouvai son message comme un rappel à l'ordre d'une mission non réellement amorcée. Je compris finalement ce que j'avais longtemps pensé sans vraiment comprendre: prendre chaque jour comme le premier et le dernier et faire le maximum de tel en sorte que, si le juge de la partie sonnait la fin de la partie, qu'on en sorte tête haute. L'anniversaire dans ce sens est donc un moment de bilan, de prospection et de grâce au Tout Puissant.
En attendant, je remercie le Seigneur Tout Puissant qui a voulu que je reçoive les yeux ouverts, sur mes quatre pieds mouvant partout sous une tête tranquille tous ces vœux. De même que je remercie chacun de vous qui avez pensé à moi...
Merci à maman pour le sacrifice suprême de ce matin d'un 28 février de notre ère...
Love and peace in the world...