28 ans, devrais-je célébrer?

Hier papa me dit au telephone, "joyeux anniversaire par anticipation mon grand"... Et je me rendis compte combien le temps passait.
28 bonnes années de vie sur terre. Et je me suis demandé si je devrais fêter, célébrer...
Depuis toutes ces années, c'est la première fois que j'accueille mon anniversaire avec autant d'attention, d'humilité et de philosophie. Je suis toujours interrogé s'il fallait fêter les années de vie sur terre ou célébrer les années de réalisations. Anyway... Une chose est sure, un an de plus c'est une grâce et je dis gloire à Dieu. 28 ans. Un temps pour courir pied nu, un autre pour grandir et un encore pour se choisir un chemin...
Durant toutes ces années, pour certains j'ai été un modèle, un guide; pour d'autres certainement une peste, un machin. Mais s'il y a une chose que j'ai comprise, c'est qu'il n y a aucune action qui fasse le bonheur de tous, même pas ce message.

Malgré toutes les épreuves les plus éprouvantes traversées et contrairement à mes frères de la Palestine,de la RCA, du Soudan du Sud, de la RDC, de l'Afghanistan, de la Somalie, des USA etc, j'ai la chance d'avoir vécu tout ce temps sans rafales des kalash, sans embargo, sans limitation de mouvements, sans traumatisme des attentats, en ayant à accès à l'école, à des parents etc. Je préfère penser à ce que j'ai eu qu'à ce que je n'ai pas eu en espérant contribuer pour que ceux qui viennent après moi ait ce que je n'ai pas eu.

Si vous m'aimez et pensiez faire un geste pour mon aniv, pensez à tous ces enfants dont j'ai fait allusion dans vos prières, pensées et actes, partageons avec ceux qui vadrouillent dans les rues, ne sachant quoi manger, avec quoi se proteger un sourire, juste un sourire.

N'oublions pas que les hommes sont à l'origine des souffrances et que seuls les hommes en mettront un terme. quand je parle des hommes, je parle de moi, de toi, de nous tous...

Je vous aime tous
Salif MFORAIN, sur la route de Foumban

MOT DE BIENVENUE DE MONSIEUR LE PRESIDENT NATIONAL DU RESEAU DES JEUNES DU CAMEROUN A L'OCCASION DE L'OUVERTURE DU FORUM DES JEUNES CONTRE LE SIDA AU CAMEROUN

Excellence Monsieur le Ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique ;

Madame la Représentante Résidente de l’UNICEF au Cameroun ;

Monsieur le Président du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun ;

Très chers partenaires ;

Honorables Invités ;

Mesdames et messieurs,

Chers amis jeunes,

            C'est pour moi un grand honneur et en même temps un agréable devoir de prendre la parole ce jour, en ma qualité de Président du Réseau des Jeunes du Cameroun, à l'occasion du Forum National des Jeunes pour la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun sur le thème : « Accentuer le leadership des jeunes pour inverser les tendances du VIH et Sida au Cameroun », pour vous souhaiter une chaleureuse bienvenue.

En cette circonstance historique, permettez-moi tout d’abord d’adresser la déférente reconnaissance des membres du Réseau des jeunes du Cameroun à  Son Excellence, Monsieur BIDOUNG MPKATT, Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qui montre une fois de plus toute sa détermination et son engagement à accélérer l’autonomisation de la jeunesse sur tous les plans, à travers sa présence à cette cérémonie, en dépit de son agenda très chargé.

Qu’il me soit aussi permis de souhaiter une chaleureuse bienvenue dans notre cité capitale à vous tous jeunes, venus des dix Régions du pays, représentatifs des différentes couches de la jeunesse camerounaise.

Excellences,

Honorables,

Mesdames et messieurs,

Amis jeunes,

            Permettez-moi de saisir l’occasion que m’offre cette tribune pour évoquer à grand trait la situation du VIH et Sida chez les adolescents et les jeunes au Cameroun, notre situation.

En effet, comme nous le savons tous, le VIH/SIDA reste un problème majeur de santé publique au Cameroun, bien que le taux de la prévalence nationale ait considérablement baissé ces dernières années. Comme nous l'indiquent les derniers résultats de l'enquête démographique et sociale (EDSIV), nous les jeunes sommes au cœur de cette pandémie. Lorsque nous ne sommes pas nous-mêmes infectés, nous sommes les premiers affectés par l'infection de nos parents et aînés qui, du fait du poids socio-économique voir physique de la maladie, ne peuvent plus dans la plupart des cas assumer pleinement leurs responsabilités. Résultats, notre santé mentale est affectée, notre éducation compromise et notre avenir questionné.

            C'est donc conscient de ce poids du VIH sur les jeunes et le reste de la nation et convaincus de la force que nous constituons, qu'aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires au développement, le Réseau des Jeunes du Cameroun mène depuis une dizaine d'année, une série d'actions en vue d'apporter la contribution des jeunes et surtout d'encourager la participation de ceux-ci à la lutte contre le VIH. Ces actions majeures s'expriment en termes de renforcement des capacités des acteurs opérationnels, des mobilisations communautaires pour le dépistage volontaire, de partage d'informations et d'opportunités etc.

Ces actions impliquent l'utilisation des approches novatrices telles que la cartographie des risques et des vulnérabilités, l'analyse comportementale, la promotion des life skills et l'utilisation des médias locaux et des réseaux sociaux.

            Le présent forum se veut un espace d'échange et de partage d'expériences, de toutes ces bonnes pratiques, afin de susciter plus d'engouement de la part des jeunes ; mais surtout de mobiliser les décideurs à encourager davantage le leadership des jeunes par un appui plus fort et concerté à leurs initiatives visant un  changement radical de comportement chez leurs pairs. A l'issu des présentes assises, les participants devrons repartir avec des idées nouvelles inspirées des différentes communications, et par la même occasion, faire des propositions concrètes qui permettront d'apporter une touche jeune à la riposte nationale contre le VIH/SIDA au Cameroun. C'est dire combien la jeunesse camerounaise est déterminée à apporter sa contribution contre ce mal qui n'a fait que trop duré.

Excellences,

Honorables invités,

Mesdames et messieurs,

Amis jeunes,

Je voudrai par ailleurs rendre un sincère hommage, au nom de l'ensemble des bénéficiaires, au programme de coopération entre le gouvernement du Cameroun et l'UNICEF, notamment dans ses composantes en charge des jeunes et du VIH/SIDA. Au delà de la lutte contre le VIH/SIDA, ce cadre a permis un éveil et le développement d'un leadership responsable chez des jeunes camerounais. Je me souviens à titre personnel, qu'il y a une dizaine d'année que j'ai rejoint ce programme à travers le programme Participation et Développement de l’Adolescents (PDA) comme simple pair éducateur. J'avais très peu d’informations correctes sur le VIH/SIDA, je pouvais à peine élaborer un rapport, animer une réunion de groupes etc. Onze ans plus tard, je me sens toute une autre personne capable de parler du VIH avec autorité et mener des actions dans mon milieu de vie, et surtout  je fais aujourd'hui à certains égards la fierté de mon cher et beau pays le Cameroun. Quand je parle de moi, je parle en effet de ces centaines de jeunes qui sont passés par ce programme à qui vous pouvez appliquer mon témoignage. Je crois que ce programme est un exemple de promotion du leadership chez les jeunes qui devrait être capitalisé, documenté et pérennisé.

Excellences,

Honorables invités

Mesdames et Messieurs,

Amis jeunes,

Je ne saurais terminer mes propos sans exprimer du fond du cœur à Monsieur le Ministre, toute ma gratitude pour sa disponibilité, mais surtout pour l'accompagnement dont le Réseau des Jeunes du Cameroun a toujours bénéficié depuis sa mise sur pied il y a une dizaine d'années de la part du gouvernement de la Republique. Nous en sommes entièrement reconnaissants. Nos remerciements vont également à l'endroit de notre partenaire traditionnel l'UNICEF, qui depuis une décennie, n'a cessé de nous apporter son précieux appui à la fois technique et financier à travers le cadre de coopération institutionnelle. A tous ceux et celles, pris collectivement et individuellement qui depuis toutes ces années ont contribué au bon fonctionnement du Réseau des Jeunes du Cameroun, nous disons merci. Je ne vous oublie pas, vous tous qui avez effectué le déplacement de ce matin. Parmi ces personnes, je voudrai citer particulièrement l'association Presse Jeune, et toutes les autres qui en Région abritent le Réseau et l'accompagnent au quotidien.  

            Et puisque j'arrive au terme de mon mandat, je voudrais profiter de ce plateau pour adresser mes sincères remerciements, à toute l'équipe et tous ceux qui m'ont accompagné au courant de tout ce parcours qui reste une étape et surtout bonne chance à la future équipe.

Pour terminer, il me plaît de souligner l’engagement des jeunes. D’une manière générale, nous avons des devoirs envers nos familles, nos sociétés et notre pays comme le stipule la Charte Africaine de la jeunesse : il s’agit de la prise en main de notre propre développement. C’est à chacun de nous de construire le monde qu’il estime meilleur pour lui et pour les futures générations. Pour ce qui est du présent forum, nous nous engageons à participer avec toute l’énergie de la jeunesse et surtout à contribuer autant que faire se peut à la mise en œuvre des différentes recommandations.

Nous souhaitons ardemment que de telles assises soient organisées chaque année.

Vive la jeunesse camerounaise ;

Vive la coopération internationale ;

Vive le Cameroun.

Je vous remercie !

Forum national des jeunes pour la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun

THEME: «Accentuer le leadership des jeunes pour inverser la tendance du VIH/SIDA au Cameroun»

TITRE: LE DISCOURS MINJEC

Le Forum National des jeunes pour la lutte contre le VIH/SIDA au Cameroun s'est tenu le 07 février 2014 au DJEUGA PALACE sous le haut patronage du ministère de la Jeunesse et de l'Education Civique.

Dans son propos liminaire, le ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique a salué et encourage le dynamisme du président sortant du réseau des jeunes du Cameroun pour avoir osez l'organisation d'un forum national.IL a poursuivi son allocution en entrant directement dans le vif du sujet.

Le SIDA est un problème réel dans notre pays. Les Camerounais, malgré la rareté des ressources financières continuent à s'investir collectivement dans la prévention pour que la masse d'adolescents qui entre dans la sexualité aujourd'hui bénéficie d'un meilleur accompagnement. La vulnérabilité des jeunes à l'infection du VIH découle de plusieurs facteurs parmi lesquelles le comportement sexuels a risque, la toxicomanie et la perception que le VIH ne constitue pas une menace pour eux. Il faut donc, se mettre comme un seul homme pour multiplier les sensibilisations et les jeunes ont un rôle très important qui est celui d’amener les  autres jeunes à prendre conscience pour arriver à une génération sans SIDA.

TITRE:AVIS DES DIFFERENTS DELEGATIONS  SUR LE VIH/SISA

Attache de presse du président national du réseau des jeunes: le SIDA est une réalité au Cameroun?

Horizon jeune: Bien qu'on constate une net régression du taux de prévalence à VIH dans notre pays, il n'en demeure point qu'il soit inquiétant en milieu jeune. A l'ouest le problème est vraiment préoccupantes jeunes meurs chaque jour dessuinte de SIDA.

Attache de presse : c’est quoi le problème ?avec tout ce qui est fait au Cameroun en matière de VIH

Horizon jeune: il est vrai que le Cameroun déploie beaucoup d'efforts en matière de lutte contre le SIDA. Le problème se situe à plusieurs niveaux. D’abord les  jeunes. Notre jeunesse est caractérise par une inconscience notoire. Ensuite le gouvernement et les partenaires d'essayer d'augmenter les fonts a la sensibilisation  du VIH

Attache de presse: le VIH est une réalité dans notre pays?

Presse jeune: avant de répondre à votre question, permette moi de féliciter le président sortant du réseau des jeunes pour son esprit d'initiative. Les plates-formes comme celles-ci nous permettent d'échanger les expériences et d'émettre des nouvelles idées pour aboutir à d'autres stratégies plus performantes.

Le SIDA est une réalité nous le savons.

Le Président du Réseau des Jeunes